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Village de caractére

Histoire du Pays Cathare dans l'Aude, les Châteaux et sa 

Cité Médiévale touristique

La découverte du Pays Cathare dans l'Aude, et l'Occitanie, offre à ses visiteurs de nombreux lieux de visite, au patrimoine et a l'histoire rare et prestigieux : la Citadelle de Carcassonnele Canal du Midi, les villages de caractères, (comme Lagrasse classé parmi les plus beaux village de France), deux ouvrages de renommée internationale, classés au Patrimoine mondial de l'Unesco, les châteaux médiévaux témoignages de l'épopée Cathare, les abbayes romanes.

Le tourisme vert en Pays Cathares, c'est aussi des paysages grandioses, avec ces 22 sites d’exceptions classés,  les « Citadelles du vertige », bastions de la rébellion des seigneurs de l'Occitanie, jalonnent les itinéraires de découverte des amoureux de l'histoire médiévale. Les forteresses de Termes, Quéribus, Peyrepertuse, Aguilar, Puilaurens, juchées en haut de piton rocheux, constituaient les avant-postes de la Cité de Carcassonne. Aliénor d'Aquitaine rendit Puivert célèbre pour sa cour d'amour.Narbonne, « Ville d'Art », affiche son riche passé de province Romaine et sa médiévalité, quant à Limoux, son image festive liée au Carnaval et à sa Blanquette dépasse les frontières.Si les paysages inspirent à l'évasion et la rêverie, les grands vins et les grands chefs Audois comblent les plaisirs gourmands.

Les citadelles du vertiges, sont un bon terreau pour de l'écotourisme Audois, le département offre de nombreux circuits pour faire de, l'éco-rando en Pays Cathare, 

Maison à Colombage a Lagrasse

Les remparts de la Cité de Carcassonne

Tourisme vert

Chef de file: la cité de Carcassonne

Véritable vaisseau amiral de cet arsenal défensif, la Cité de Carcassonne en Occitanie avec ces 52 tours, deux enceintes périphérique plus une troisième avec le château comtal, 3 km de remparts… elle domine l’Aude, témoignant de 1000 ans d’architecture et de 2500 ans d’histoire. Occupé depuis le VIème siècle avant JC, le site vit s’édifier un château comtal au XIIème siècle. A chaque époque, ses remaniements. Si Philippe III le Hardi et Philippe IV le Bel, modernisèrent ses fortifications, c’est à Violet-le-Duc, qu’une restauration d’envergure est confiée en 1853. Imposante place forte, la cité a garanti la frontière entre la France et l’Aragon jusqu’au Traité des Pyrénées en 1659, elle est actuellement le poumon économique de l'Occitanie.

Les citadelles du vertige en Occitanie, Quéribus, Peyrepertuse, Montségur et les autres véritables nids d’aigle, les châteaux offrent aujourd’hui leurs murs éventrés, leurs cours battues par les vents et leurs enceintes concentriques, aux pas des promeneurs épris de solitude et de vues à 360 °. Postes de guets parfaits pour surveiller les Corbières et la plaine du Roussillon, ces citadelles sont considérées contrairement aux châteaux des seigneurs locaux, comme des places isolées et difficiles d’accès abritant uniquement des garnisons. Certains connurent des histoires plus ou moins douloureuses. Montségur en est un exemple. Culminant à 1207 m, il abrita une communauté cathare qui résista pendant dix mois aux armées royales avant d’être détruit pour être reconstruit. Son allure actuelle incarne à elle seule le retour de l’autorité sur le pog de Montségur.

La Cité de Carcassone, vue des jardins

Histoire du Châteaux de Puilaurens

Le nom du château de Puilaurens apparaît pour la première fois en 958. Le premier châtelain de Puilaurens est Pierre Catala en 1217. En 1229, Guillaume de Peyrepertuse est le chef du château de Puilaurens.

La présence cathare est connue seulement pour le rôle de refuge du château durant la Croisade contre les Albigeois. La forteresse ne tomba jamais entre les mains de Simon de Montfort.

Vers 1250, le château passe aux mains de la royauté française. Louis IX ordonne de fortifier le château. Saint Louis le fit renforcer pour défendre le Languedoc contre les incursions espagnoles. Le traité de Corbeil en 1258 passe le château de Puilaurens au rang des forteresses de défense face à l'Aragon. Il fait alors partie des "Cinq fils de Carcassonne" avec les châteaux de Quéribus, Peyrepertuse, Termes et Aguilar, tous situés en haut de pitons rocheux "imprenables".

Le château va alors résister à plusieurs attaques aragonaises et restera comme la forteresse la plus méridionale de France. Le château de Puilaurens est progressivement abandonné à partir du Traité des Pyrénées en 1659 qui fixe la frontière franco-espagnole au niveau des crêtes pyrénéennes. Il est définitivement abandonné à la Révolution française.

Le châteaux de Puilaurens, est candidats a la prestigieuse liste du patrimoine, pour le classement mondial de l'Unesco.

Chateaux Quéribus, Pays Cathares, Occitanie

Histoire du Châteaux de Quéribus

Le château de Quéribus, dont l'existence remonte sans doute au Xe siècle, était un des points de défense du pays cathare. Après sa prise il est intégré au dispositif de défense de la frontière de la France avec l'Aragon. Lors de la Croisade contre les Albigeois, Quéribus abrite des Cathares. Il est le dernier bastion à tomber aux mains des Croisés en 1255, onze ans après Montségur. Le château rentre alors dans le royaume de France, sous le règne de Saint-Louis. Il devient une pièce maîtresse du dispositif défensif français en 1258, à la signature du traité de Corbeil. Il perdra son intérêt stratégique en 1659, sous Louis XIV, avec le Traité des Pyrénées qui fixe une nouvelle frontière entre la France et l'Espagne.

Le châteaux de Quéribus, est candidats a la prestigieuse liste du patrimoine, pour le classement mondial de l'Unesco

Village médiéval

Histoire du Châteaux de Peyrepertuse

Le château fait partie des «Cinq fils de Carcassonne» avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, tous situés en haut de pitons rocheux «imprenables». Il est surnommé la «Carcassonne céleste» car c'est le plus grand des cinq châteaux et qu'il était aussi vaste que Carcassonne. En 806 apparurent les premières mentions, il était catalan et s'appelait Perapertusès. A partir 1180, le comte de Barcelone, Alphonse II devenu roi d'Aragon s'émancipa de sa vassalité au roi de France. La zone devint alors une frontière.

A l'époque de la Croisade contre les Albigeois le château de Peyrepertuse était le fief de Guillaume de Peyrepertuse qui, ne voulant pas se soumettre, fut excommunié en 1224. Après l'échec du siège de Carcassonne, il se soumit et le château devint une possession française en 1240.

En 1242, Saint-Louis décida de le renforcer et de lui ajouter une deuxième partie, le donjon Sant Jòrdi, situé plus en hauteur sur la crête. Le Donjon Vieux fût réaménagé ainsi que l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement.

Comme ses voisins, les châteaux de Puilaurens et Quéribus, le château de Peyrepertuse était une des forteresses royales reconstruites à la fin du XIIIe siècle pour défendre la frontière contre le royaume d'Aragon, puis l'Espagne jusqu'au XVIIe siècle.

Le château fut déclassé comme place frontière lors du Traité des Pyrénées en 1659 ayant perdu son intérêt stratégique. Une faible garnison fut maintenue jusqu'à la Révolution française, puis il fut abandonné.

Le châteaux de Peyrepertuse, est candidats a la prestigieuse liste du patrimoine, pour le classement mondial de l'Unesco

Histoire du Châteaux d'Arques

En 1217, Béranger d'Arques figure parmi les proches de Guillaume de Peyrepertuse. En 1231, après la prise du château de Termes durant la croisade contre les Albigeois, Simon IV de Montfort s'attaque à Arques. Après avoir brûlé le village (Villa de Arquis), situé sur les bords du Rialsès, il donne cette partie du Razès à un de ses lieutenants, Pierre de Voisins. En 1284, Gilles de Voisins commence les travaux de construction du château. Il s'agissait de défendre la vallée du Rialsès et de contrôler les voies de la transhumance qui menaient aux Corbières.

En 1316, Gilles II de Voisins dit « Gilet » remanie et achève la construction du château.

En 1518, Françoise de Voisins, dernière héritière des Voisins, épouse Jean de Joyeuse auquel revient la baronnie d'Arques. Le château fut alors délaissé au profit de Couiza. En 1575, le château est assiégé par les protestants et seul le donjon résiste à l'assaut.

À partir de la Révolution, le château tombe en ruine. Il est vendu comme bien national puis subit quelques dommages. Après son classement en 1887, il est alors rénové et reconstruit en partie, puis ouvert aux visiteurs.

Sortie lac de montagne

Histoire du châteaux de Lastours

Au Moyen Âge, le site appartient aux seigneurs de Cabaret, mentionnés pour la première fois en 1067. Leurs richesses proviennent notamment de l'exploitation des mines de fer. Seuls trois châteaux sont probablement construits au xie siècle et leur emplacement ont évolué dans le temps suivant les destructions et reconstructions successives. À cette époque, les seigneurs de Cabaret sont au moins au nombre de 22.

Les châteaux ont vécu les événements de la croisade des albigeois. En effet, les seigneurs de Cabaret sont très liés aux adeptes du catharisme. Les villages aux alentours des châteaux ont accueilli de nombreux cathares. La forteresse appartient à l'époque à Pierre Roger de Cabaret fidèle de Raymond-Roger Trencavel qui a combattu à côté de lui lors de la défense de Carcassonne. Le site subit dès 1209 les attaques de Simon de Montfort. Le site résiste victorieusement aux attaques. Mais le croisé Bouchard de Marly alors seigneur du château de Saissac est fait prisonnier par Pierre-Roger. Sa libération est négociée contre la reddition de Cabaret en 1211.

En 1223, les seigneurs de Cabaret reprennent leurs terres et Cabaret devient le siège de l'évêché cathare du Carcassès. Le seigneur Pierre-Roger résista pendant de nombreuses années aux attaques de Simon de Montfort. Mais en 1227, les châteaux sont de nouveau assiégés par Humbert de Beaujeu. En 1229, Cabaret capitule.

Les villages et châteaux sont pillés puis reconstruits pour devenir des forteresses royales. La tour Régine est construite par ordre du roi pour affirmer sa suprématie. Ils deviennent le centre administratif et militaire de six communautés formant la châtellenie du Cabardès. Au xvie siècle, les châteaux sont occupés par les protestants. Ils en sont délogés par le maréchal de Joyeuse en 1591.

Les quatre châteaux sont classés au titre des monuments historiques en 1905.

Le châteaux de Lastours, est candidats a la prestigieuse liste du patrimoine, pour le classement mondial de l'Unesco

Citadelle du vertige Lastours

Histoire du Châteaux de Montségur

Le dispositif défensif de cette forteresse était différent de celui que l'on connaît actuellement. Le castrum en lui-même comprenait la demeure fortifiée du seigneur des lieux Raymond de Péreille, le castellum ou castèl en occitan (qui fut éventuellement légèrement restauré par la maison de Lévis) et le village cathare de l'époque entourés par une enceinte fortifiée. Du côté de la route actuelle, se dressaient trois murs de défense dont le premier se situait au niveau du guichet actuel pour la visite du château. De l'autre côté du pog, à 800 mètres environ, se trouvait une tour de guet (au Roc dit de « La Tor », la tour) surplombant une falaise de 80 mètres. L'entrée du castrum qui donne sur cette tour de guet était défendue par une barbacane. À l'intérieur de l'enceinte de la forteresse, se dressait un village dont il ne reste que quelques terrasses au nord-ouest du château actuel. Sur ces dernières, on trouve les fondations de plusieurs habitations, des escaliers pour communiquer entre les terrasses, une citerne et un silo.

Montségur abrita une communauté cathare importante. En 1215, le concile de Latran cite la forteresse comme étant un repaire d'hérétiques. En 1229, le rôle de Montségur comme abri pour l'Église cathare est réaffirmé dans le traité de Meaux-Paris. À partir de 1232, ce rôle ne cesse de se renforcer. Parallèlement, le château accueille également les chevaliers faydits dépossédés de leurs terres par le traité de Meaux de 1229. Au nombre de ces derniers figure Pierre-Roger de Mirepoix, le maître militaire de Montségur et cousin de Raymond.de Péreille.

Le châteaux de Montségur, est candidats a la prestigieuse liste du patrimoine, pour le classement mondial de l'Unesco

Histoire du Châteaux de Puivert

Les fonctions de ce château sont guerrières (le guet et la défense), contrairement aux bâtiments construits à cette époque qui avaient plutôt des buts religieux.

La construction daterait du xiie siècle. Les premières mentions de l'édifice remontent à 1152 et appartient alors à la famille de Congost, au moment de la croisade des albigeois. Ces seigneurs puissants du Quercorb, accueillent régulièrement les « grands », dont Aliénor d'Aquitaine, pour de somptueuses fêtes ; ils pratiquent le catharisme et sont montrés comme des hérétiques. Ainsi, en novembre 1210, le château subit un siège de trois jours par l'armée de Thomas Pons de Bruyère, lieutenant de Simon de Montfort et Puivert devient une possession du royaume.

Un effondrement du barrage naturel retenant les eaux du lac, au pied du site, provoque la destruction d'une partie de la ville de Mirepoix, située à 30 Ariège, en 1289.

Histoire du Châteaux de Saissac

• 960

C’est en 960 que le château de Saissac est mentionné textuellement. A cette date, il est légué par Hugues, Évêque de Toulouse au Comte de Carcassonne.

• XIe siècle

Les seigneurs de Carcassonne inféodent la seigneurie à des vassaux de la région et ainsi naît la lignée des Saissac. Le personnage le plus illustre de cette famille est Bertrand de Saissac (1140-1202), protecteur des troubadours et des cathares, il fut notamment le fameux tuteur de Raimond Roger Trencavel de 1193 à 1199.

• XIIe siècle

Dès le début de la Croisade contre les Albigeois (1209-1229), les seigneurs de Saissac se rendent à Simon de Montfort par peur de représailles de la part des armées croisées. La seigneurie passe ainsi aux mains des barons du Nord : Bouchard de Marly en 1209, puis Lambert de Thurey en 1234. La seigneurie est alors divisée en deux entre les seigneurs du Nord et certains membres de la lignée des Saissac qui possèdent des droits et des terres, à la condition de jurer fidélité au roi de France et de ne plus tolérer le catharisme.

C’est vraisemblablement après la Croisade que s’est déplacé le « castrum » de Saissac (village fortifié médiéval, situé au pied du château et dont les vestiges sont encore visibles) à l’emplacement du village actuel.

• XVIe siècle

En 1518, la famille de Bernuy (riches marchands de pastel) hérite du château et le transforme en confortable résidence. Par la suite (1565), la famille des Clermond-Lodève l’adapte à l’artillerie et pendant les Guerres de Religions, des troupes sont logées dans le château.

• XVIIe & XVIIIe siècle

Devenu marquisat à partir de 1604, il appartiendra à la Maison de Luynes de 1715 à 1789.
Pendant la Révolution Française
, le château est confisqué puis vendu comme bien national. Divers propriétaires se succèdent, dont une société de chasseurs de trésor qui dynamite le donjon et fouille les salles en vain.

• XXe siècle

Cependant, le « trésor de Saissac » a été découvert en 1979 lors de travaux dans la commune : il est composé de 2000 deniers datés de la fin du XIIIe siècle.

En 1994, l’édifice et ses abords sont rachetés par la commune pour le franc symbolique. Suivront, de 1996 à 2000, des campagnes de consolidation en vue de l’ouverture au public.

• XXIe siècle

De 2004 à 2006, d’importants travaux sur le logis Aldonce ont permis la réhabilitation de deux salles dans l’esprit du XVIe siècle.

chateaux de Saissac

Histoire du Châteaux de Villerouge Termenès

À partir de 1110 et jusqu'à la Révolution, le château et le village ont appartenu aux archevêques de Narbonne. Il était le siège d'une des 11 baylies de l'Archevêché, ce qui montre que les prélats s'intégraient à la société féodale et que la puissance ecclésiastique s'appuyait sur des seigneuries. Les archevêques durent défendre leurs biens contre leurs voisins, avant comme après la croisade des Albigeois. Villerouge était au cœur d'un vaste domaine, car l'archevêque de Narbonne était le seigneur de nombreux villages des environs et il y percevait des dîmes, des taxes ou des impôts. Pour percevoir ces revenus et gouverner ses vassaux, l'archevêque disposait d'un bayle (ou bailli), et Villerouge était au centre de la baylie. Les archevêques de Narbonne s'efforcèrent de fortifier cette place qui s'impose par sa robustesse. La grosse tour ou donjon de l'angle sud-est comporte trois salles superposées, aux murs très épais, dans lesquels ont été aménagés des escaliers. On parvient à une terrasse crénelée. Cette citadelle a sans doute été construite au xiiie siècle, pendant le troisième quart du siècle peut-être. Faut-il y deviner le souci nouveau des autorités ecclésiastiques de mieux défendre leur bien ?

Château de Villerouge-Termenès

Le château a joué un rôle important durant la croisade contre les Albigeois. Le dernier "Bon homme" cathare, Guilhem Bélibaste, y fut brûlé vif le 24 août 1321.

Le château, alors en ruines, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 6 octobre 1976

Le châteaux de Termes, est candidats a la prestigieuse liste du patrimoine, pour le classement mondial de l'Unesco

Histoire du Châteaux d'Aguilar

Possession de la famille des comtes de Carcassonne en 1004, le lieu d'Aguilar est cédé vers 1010 avec une partie du Perapertuses au comte de Besalù. Dans son testament daté de 1021 le comte de Besalù Bernat Taillefer qualifie Aguilar de pech (montagne) à la limite des comtés de Narbonne et Roussillon. On ignore si à cette date Aguilar était un lieu habité et si une fortification y existait car la première mention du château remonte à 1240. À une date inconnue, peut-être vers la fin du Termes. Olivier de Termes, dépossédé par le roi de son château de Termes en 1228, fait d'Aguilar sa résidence principale. C’est probablement à lui que l’on doit la construction de la partie centrale du château et le développement du village fortifié qui flanquait le château au sud.

Pendant l’été 1240, le château sert de point de rassemblement aux chevaliers qui se rallient à la révolte du vicomte Trencavel avant de faire le siège de Carcassonne. Après l’échec de cette révolte Olivier de Termes fait sa soumission au roi. En mai 1241 il remet son château d’Aguilar et le Termenès à Louis IX. Le château devient une forteresse royale, dirigé par un châtelain dont le premier est cité en 1246. Cependant dix ans plus tard saint Louis rend à Olivier, Aguilar et la plus grande partie du Termenès en raison de son bon comportement en Terre Sainte. Soucieux de concourir à la défense du royaume de France Olivier projette, dans son testament de 1257, de léguer le château au roi. Mais il finit par le vendre à saint Louis, lors d’un séjour à Paris en mars 1262. Six mois après le châtelain royal Peire de Mirepoix prend possession de la forteresse. Aguilar constitue à partir de cette date et jusqu’au traité des Pyrénées (1659), l’une des forteresses frontières défendant la France face aux royaumes hispaniques.

Pour cette raison le château est alors renforcé entre le milieu du 1387 une compagnie de 300 routiers s’en empare de nuit avec leurs échelles. De là les routiers rançonnent les marchands catalans. Mais ils sont battus par une armée envoyée par le roi d’Aragon. En 1525, le château est conquis par Charles Quint. En 1542 après l’échec du siège de Perpignan, le château, dans lequel s’est retiré une partie de l’armée française, est attaqué par les Espagnols. L’année suivante une garnison d’Allemands à la solde de Charles Quint s’en empare. Le château est restitué au roi de France l’année suivante, en 1544, après la signature de la paix entre François Ier et Charles Quint. Une garnison royale occupe les lieux jusqu'à la signature du traité des Pyrénées. Le château tombe alors peu à peu en ruine jusqu'à son classement comme Monument historique le 2 juillet 1949. En 1999, il sert de décor à la série télévisée "Tramontane".

Il fait partie des « Cinq fils de Carcassonne » avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Peyrepertuse, tous situés en haut de pitons rocheux "imprenables".

Le châteaux d'Aguilar, est candidats a la prestigieuse liste du patrimoine, pour le classement mondial de l'Unesco

Fanjeaux et sa cité Médiévale, au cœur des collines cathares.

La cité médiévale de Fanjeaux dans l'Aude en Occitanie, constitue un important carrefour de voies de communication aux confins du Razès et du Lauragais. Aussi, les Romains s'étaient-ils installés sur ce point, y érigeant un temple dédié à Jupiter, à l'origine du nom de la commune : Fanum Jovis A leur tour, les féodaux y avaient élevé une importante place forte. Plus de 50 familles nobles possédaient leurs résidences dans le castrum de Fanjeaux. Deux coseigneurs dominaient cependant : Dame Na Cavaers et Guillaume de Durfort. Dès le XIIème siècle, la noblesse de Fanjeaux était acquise au catharisme. Des communautés hérétiques masculines et féminines étaient même implantées dans la localité, les activités textiles (ateliers de tissage, teintureries,...) y étaient particulièrement actives, favorisant le prosélytisme des Bons Hommes, Depuis 1193, l'évêque cathare Guilabert de Castres s'y était établi. Le village constituait alors un bastion de l'Albigéisme, très fréquenté par les cathares de la région.

En 1206, une équipe de légats cisterciens, accompagnée de l'évêque d'Osma et de Dominique de Guzman, (futur Saint Dominique) prenait la route du Lauragais afin d'évangéliser la contrée. Dès cette date, Dominique fixa à Prouilhe le siège de sa première communauté qui deviendra l'ordre des Dominicains en 1215. Il séjourna plusieurs fois à Fanjeaux (de 1206 vers 1216) où il fut nommé curé en 1214. Dans le même temps, en 1209, le chef des croisés Simon de Montfort, investit le village.

Après le passage de Dominique et sous l'impulsion des confréries, notamment celle de Notre-Dame dont les statuts remontent à 1266, Fanjeaux redoubla son activité spirituelle.

Placée sur le trajet de l'incursion des Anglais, la localité tut brûlée par les armées du Prince Noir en 1355 puis rapidement reconstruite. Par la suite, au XVIème siècle, le village connut une nouvelle prospérité grâce à la culture du pastel.

Durant la période révolutionnaire, un enfant de Fanjeaux se distingua particulièrement. Homme politique fidèle à ses convictions républicaines, Hugues Destrem, après avoir été maire de son village natal en 1783, fut élu député à l'Assemblée Législative (1791-1792). Représentant au Conseil des Cinq Cents en 1798, il désapprouva Bonaparte lors du coup d'Etat du 18 brumaire. Cette opposition lui valut le bannissement.

Dotée de 2092 habitants en 1790, puis 1307en 1891, la commune compte 855 Fanjuvéens en 1990. Actuellement chef-lieu du canton, Fanjeaux est essentiellement tourné vers l'activité agricole et l'accueil touristique. Il est un des hauts-lieux saint-dominicains.

cité médiévale de Fanjeaux